Notre produit structuré Onyx III, conçu avec l'aide des spécialistes d'Irbis, vient d’être rappelé par anticipation par son émetteur, la Société Générale. C’est l’occasion pour nous de revenir sur cet investissement et d’expliquer comment les investisseurs qui y ont investi ont (1) récupéré leur capital et (2) un gain de 5,50% brut, (3) au bout de seulement un an.
Il y a un peu plus d’un an, nous avions conçu Onyx III, un produit structuré à capital garanti, afin de proposer à nos clients un investissement visant un rendement supérieur à l’inflation, à capital garantie, et avec une échéance finale relativement courte.
Son fonctionnement repose sur un mécanisme de remboursement anticipé au gré de l'émetteur et un coupon variable annuel indexé sur le taux EUR CMS 30 ans.
Pendant les 4 premières années, à la fin de chaque année, l'émetteur (Société Générale) avait la possibilité d'activer un remboursement anticipé. Contrairement à d’autres produits structurés, de type “auto-call”, la mécanique de remboursement était bien à la seule main de la Société Générale.
Si cette banque exerçait son option, l'investisseur récupère 100% de son capital initial, plus le coupon variable de l'année en cours.
Que le produit soit remboursé par anticipation ou non, l'investisseur reçoit chaque année un coupon variable égal au taux EUR CMS 30 ans, avec un minimum de 4,00% et un maximum de 5,50%. Ce coupon est versé soit à la date de remboursement anticipé, soit à la date d'échéance selon les cas.
À l'échéance, 5 ans après la date de lancement, si Onyx 3 n'avait pas été remboursé par anticipation, l'investisseur aurait récupéré 100% de son capital initial plus le dernier coupon variable, quelle que soit l'évolution du taux EUR CMS 30 ans. Onyx 3 est donc bien un produit structuré à capital garanti.
En combinant tous ces facteurs, nous souhaitions offrir aux investisseurs les avantages suivants :
Lors de la commercialisation d’Onyx 3, nous avions également informés les potentiels acheteurs des risques associés à cet investissement :
Dans le cas d'Onyx III, la Société Générale a exercé son option de remboursement anticipé à la première opportunité, c’est-à-dire au bout d’un an. Si la banque a décidé d’exercer son option, c’est sans doute parce qu’elle estime qu’elle peut refinancer cette dette à des conditions plus favorables aujourd’hui.
Mais cela ne change rien au fait que ce rappel par anticipation est un événement favorable pour les investisseurs.
En effet, ce remboursement anticipé a permis aux investisseurs de :
Les fonds remboursés ainsi que les gains ont été versés sur une ligne monétaire des investisseurs, au sein du contrat assurance vie qui hébergeait également Onyx 3. Ainsi, tant que les fonds ne sont pas extraits du contrat assurance vie, les gains ne seront pas imposés. Par ailleurs, ce mécanisme assure que les fonds continuent de générer des intérêts, en attendant d'être (potentiellement) déployés à nouveau par l'investisseur. Par exemple dans de nouveaux produits structurés actuellement "sur l'étagère" sur notre plateforme.
En conclusion, Onyx III illustre bien les caractéristiques typiques des produits structurés à capital garanti : un potentiel de rendement attractif couplé à une protection du capital.
Dans le cas présent, le produit structuré que nous avons commercialisé a fonctionné à merveille, car il a été remboursé à la première occasion, avec le gain maximal possible pour les investisseurs.
Mais, comme toujours quand nous expliquons pourquoi un produit structuré a généré des gains appréciables, nous en profitons pour en souligner les risques. Car tous les produits structurés ne produiront pas le meilleur scénario envisageable.
Les investisseurs qui s’intéressent aux produits structurés doivent donc toujours bien comprendre le fonctionnement du produit, et s’assurer que les risques auxquels ce placement complexe les expose sont en accord avec le niveau de risque qu’ils sont prêts à accepter.