En parallèle de notre métier coeur, qui consiste à aider les Français à épargner mieux, Cashbee propose également une solution simple pour aider les entreprises (et les associations) à mettre leur trésorerie au travail. Il s’agit de placer les liquidités excédentaires sur des Comptes à Terme. Depuis quelques trimestres, cette activité connaît un énorme succès. Voici pourquoi.
Sans même parler des nombreux avantages des Comptes à Terme, il nous semble que le contexte économique particulier est le premier facteur qui explique l’engouement actuel pour le placement de la trésorerie des entreprises.
En effet, pour qu’autant de sociétés placent autant d’argent, il faut la réunion d’au moins trois facteurs :
Or il se trouve que le contexte économique actuel favorise la combinaison de ces facteurs. En effet, l’activité économique en France reste saine - ce qui permet, en moyenne, aux entreprises de continuer à générer du résultat et donc de la trésorerie.
Mais ce n’est pas comme si la France connaissait un boom économique ou des perspectives de croissance extra-ordinaires. C’est plutôt le contraire. Pour les chefs d’entreprise, il y a de nombreux nuages à l’horizon. Le contexte géo-politique est plutôt tendu : la guerre en Ukraine à des impacts économiques évidents, que ce soit sur le prix du gaz, ou l’approvisionnement du blé, alors que le ralentissement en Chine pèse sur les exportations. Pire, la hausse et la persistance de l’inflation pèsent directement sur le pouvoir d’achat des consommateurs. Dans un environnement aussi incertain, il n’est pas surprenant de constater que les entrepreneurs diffèrent leurs investissements et conservent des liquidités.
Enfin, nous venons de connaître une période de hausse des taux d’intérêt quasi-ininterrompue depuis le début de 2022, enclenchée par la BCE pour lutter contre l’inflation. Qui a eu pour conséquence que la rémunération de l’argent, proposée par les banques commerciales, a été considérablement revue à la hausse. Et qu’après de longues années de taux zéro, les dépôts bénéficient enfin à nouveau d’intérêts positifs.
En parallèle de ce qui précède, la hausse des taux a aussi eu pour conséquence que les dépôts, en provenance des particuliers ou des entreprises, aient plus de valeur pour les banques et les caisses d’épargne. Il s’agit pour elles d’une source de financement de plus en plus économiquement intéressante, par rapport aux autres alternatives de financement à leur disposition.
Dans la gestion de leur financement, elles ont naturellement évolué, pour favoriser l’attrait des dépôts. Notamment en augmentant, de façon considérable, la rémunération qu’elles sont prêtes à verser sur les dépôts versés sur des Comptes à Terme.
En résumé, les étoiles se sont alignées pour rendre l’offre des comptes à terme très attractifs pour les entreprises : les sociétés génèrent du cash, qu’elles ne souhaitent pas nécessairement déployer tout de suite, et qu’elles peuvent à nouveau faire travailler pour générer des intérêts. Car les banques recherchent activement ces dépôts, qu’elles sont donc heureuses de rémunérer. CQFD !
On entend parfois dire que les Comptes à Terme sont l’équivalent du Livret A pour les entreprises.
Il nous semble que la comparaison n’est pas tout à fait juste, mais on peut la comprendre. Car les caractéristiques et l’objectif de ces deux placements sont proches.
Un trésorier disposant de liquidités excédentaires a typiquement quatre objectifs en tête lorsqu’il ou elle réfléchit aux meilleurs produits pour les faire travailler.
Comparons alors les Comptes à Terme au support d’épargne le plus plébiscité en France, le fameux Livret A, dont disposent environ quatre Français sur cinq.
Si, dans le principe, les objectifs visés par les propriétaires de Livret A et les trésoriers d’entreprise qui ont recours à des Comptes à Terme se rejoignent, les caractéristiques techniques des deux supports se ressemblent, mais ne sont pas les mêmes.
En bref, il existe bien des différences fondamentales entre le Livret A d’une part et les Comptes à Terme d’autre part :
Un Livret A est bien plus souple à l’usage qu’un Compte à Terme, qui ne permet pas à son propriétaire de faire des retraits partiels ou des versements par exemple. Sur un CAT, il n’existe que le versement entrant initial, et le remboursement, typiquement à l’échéance du contrat (sachant que le trésorier peut toujours interrompre le contrat par anticipation et récupérer le dépôt en un mois, sans pénalités).
Sur le plan fiscal également la différence est notable : les intérêts versés sur un Livret A sont exonérés d’impôts, alors que ceux perçus sur un CAT sont imposables.
Néanmoins, on peut comprendre pourquoi les similitudes entre ces deux supports d’épargne, en termes de simplicité, de sécurité et de liquidité permettent la comparaison.
Et aussi pourquoi les entreprises, qui ne peuvent pas ouvrir de Livret A, sont de plus en plus nombreuses à ouvrir des Comptes à Terme, maintenant que ces derniers offrent à nouveau des rendements attractifs, de plusieurs pour cents par an (tout en permettant aux déposants d’accéder aux dépôts en cas de besoin).
Quand on prend en compte l’ensemble des critères fondamentaux que chaque trésorier d’entreprise a en tête avant de placer ses liquidités excédentaires, le choix des placements possibles s’avère être plutôt modeste. L’offre de produits réellement pertinente est plutôt étroite.
Et c’est aussi sans doute pour cela que les volumes déposés sur des Comptes à Terme ont explosé.
En effet, sur la base d’une sécurité maximale, tous les investissements à risque, comme les actions, les crypto-devises, ou les OPCVM sont inadéquats.
En analysant le problème sous le prisme de la liquidité, que l’on souhaite maximiser, tous les placements à (très) long terme - comme les obligations longues - ou par nature illiquides - comme l’immobilier ou l’art - sont à éliminer. Dans le domaine, les CATs permettent de choisir le nombre de trimestres ou d’années pendant lesquels on souhaite placer son argent, tout en disposant de la possibilité de casser le compte à terme, afin de récupérer les liquidités rapidement en cas de besoin.
Enfin, sous l’angle de la simplicité, il paraît clairement que l’ouverture et le suivi d’un compte à terme est bien moins chronophage que d’autres supports (comme par exemple la souscription à un contrat de capitalisation, l’équivalent du contrat assurance vie pour les entreprises).
Nous nous devons de brièvement nous attarder sur le compte excédent professionnel. Il s'agit, pour les personnes morales (entreprises et associations) de l'équivalent du livret d'épargne pour les particuliers. Il répond donc bien aux principaux critères des trésoriers d'entreprise puis que ce compte excédent pro est bien facile à ouvrir, liquide (les fonds qui y sont déposés sont accessibles en permanence) et sécurisé, puisqu'il s'agit d'un compte bancaire, bénéficiant de la garantie du Fonds de Garantie des Dépôts dans la limite de 100 000 euros par déposant par banque.
Il s'agit donc d'un support pertinent et flexible pour les liquidités inutilisées d'une société. Mais sa rémunération reflète cette très grande souplesse d'usage. Elle est typiquement bien plus faible que celle proposée sur les Comptes à Terme.
Il nous semble donc que les facteurs sont réunis pour que les volumes de trésorerie d’entreprises placée sur des Comptes à Terme continuent de grossir.
L’environnement macro-économique favorise la prudence et la conservation de la trésorerie, l’inflation oblige à la faire travailler et la hausse des taux rend son placement attractif.
La gamme de solutions pertinentes est finalement relativement étroite, si on souhaite respecter tous les critères importants de sécurité, de liquidité et de rendement, pertinents au placement des liquidités excédentaires dont peut disposer une société.
Avec une mention spéciale pour la simplicité, qui constitue un avantage concurrentiel des Comptes à Terme par rapport aux investissements en fonds monétaires ou en produits structurés à capital garanti que les trésoriers pourraient également considérer dans leurs analyses. En effet, ces placements alternatifs doivent être logés, par exemple, sur un contrat de capitalisation, l’équivalent d’un contrat assurance vie pour personnes morales, dont la souscription est plus complexe.
L’ouverture des comptes à terme est d’autant plus facile si vous faites appel à un spécialiste comme Cashbee, qui vous permettra d’ouvrir jusqu’à 10 CAT en quelques minutes, via une procédure fluide et entièrement digitale.
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