L’épargne retraite est un sujet clé pour un très grand nombre de Français. C’est compréhensible, il s’agit après tout de garantir un niveau de vie confortable après l’arrêt de l’activité professionnelle. Avec l’incertitude pesant sur les pensions publiques et l’augmentation de l’espérance de vie, il devient essentiel d’anticiper et de diversifier ses sources de revenus futurs.
Pour y parvenir, plus on commence tôt, plus facile sera la tâche. Épargner dès ses 30 ans, même avec de petits montants, permet de constituer un capital important grâce aux pouvoirs exceptionnels de la capitalisation. À l’inverse, retarder l’épargne oblige à investir des sommes bien plus conséquentes pour obtenir un niveau de retraite similaire.
Quelles sont les meilleures solutions pour préparer efficacement sa retraite ? Quels sont les avantages fiscaux liés à l’épargne retraite ? Comment adapter son épargne en fonction de son âge et de son profil d’investisseur ? Voici quelques-unes des questions fréquentes que nos clients nous soumettent, et auxquelles nous sommes heureux de répondre ici.
L’assurance vie est une solution d'investissement prisée et traditionnel des Français pour préparer leur retraite, offrant une grande flexibilité d’épargne et des avantages fiscaux intéressants après huit ans de détention. L’enveloppe fiscale de l’assurance vie permet d’investir selon son profil et ses objectifs parmi une très large gamme de produits de placements.
Une grande distinction existe entre les fonds en euros, qui sont à capital garanti, et les unités de compte, qui présentent un potentiel de rendement plus élevé mais qui exposent l’épargnant à un risque de perte en capital. Ensuite, dans l’univers des unités de compte le choix est extrêmement large, et peuvent aller des fonds monétaires (quasiment sans risques) aux fonds en actions et aux titres vifs (c’est-à-dire un investissement directement dans des actions d’entreprises cotées en bourse). Le tout, en passant par des fonds obligataires, l’immobilier à travers des placements en SCPI, ou encore des fonds dédiés aux matières premières, aux investissements en infrastructure ou encore l’or. Nous notons au passage que l’ensemble des ces classes d’actifs sont accessibles via l’application Cashbee.
En plus de son rôle dans la constitution d’une épargne à long terme, l’assurance vie constitue également un outil efficace de transmission patrimoniale, grâce à une fiscalité avantageuse pour les bénéficiaires en cas de décès.
Le PER remplace les anciens dispositifs d’épargne retraite comme le PERP ou le Madelin. Il permet d’épargner tout au long de sa carrière avec des avantages fiscaux immédiats puisque les versements sont déductibles des revenus imposables (dans certaines limites).
Plus précisément, à la retraite, l’épargne constituée peut être récupérée sous forme de rente viagère ou de capital, ce qui offre une vraie souplesse selon les besoins du moment. La fiscalité est adaptée au mode de sortie choisi, ce qui permet d’optimiser encore la stratégie. C’est la solution la plus adaptée au problème posé : comment se constituer un complément de revenu à la retraite, tout en bénéficiant d’avantages fiscaux pendant la phase de constitution.
L’avantage fiscal du PER est particulièrement puissant pour les contribuables fortement imposés. Les salariés peuvent déduire leurs versements volontaires de leur revenu imposable dans la limite de 10 % de leur salaire annuel, alors que les travailleurs indépendants bénéficient d’un plafond spécifique, plus élevé, souvent avantageux dans une logique d’optimisation fiscale. Il est aussi possible de cumuler les plafonds non utilisés des années précédentes, ce qui permet, par exemple, d'effectuer un versement important une année donnée et de bénéficier d’une déduction fiscale exceptionnelle.
Le choix d’un PER ne se fait pas à la légère. Plusieurs critères sont à considérer, notamment les frais de gestion, la qualité des supports d’investissement, la possibilité de changer de mode de gestion, et l’accompagnement proposé.
Il existe trois types de gestion dans un PER :
Cashbee propose un PER 100 % digital, accessible, avec des frais transparents et parmi les plus bas du marché en gestion sous mandat (à horizon ou pas) performante. Ce type de solution convient particulièrement à ceux qui souhaitent épargner simplement, sans y passer trop de temps, tout en optimisant leur fiscalité année après année.
Investir dans l’immobilier reste une stratégie efficace pour assurer des revenus complémentaires à la retraite tout en constituant un patrimoine durable. L’une des premières approches consiste à acheter sa résidence principale, ce qui permet de supprimer une charge financière importante (le loyer), à partir du moment où l’emprunt immobilier aura été remboursé. Cela représente un sérieux allègement de charges, très appréciable une fois à la retraite. Cette solution favorise ainsi une certaine stabilité financière et une sécurité accrue.
En outre, l’investissement en immobilier peut être considéré sous l’angle de l’immobilier locatif. Il s’agit d’acquérir un ou plusieurs biens immobiliers, avec l’objectif de les louer, afin de générer des revenus complémentaires, sous forme de loyers réguliers. Cela peut se faire durant la vie active, mais aussi avec pour objectif de compléter ses revenus une fois à la retraite.
En fonction de son profil et de ses objectifs, il est possible de bénéficier d’avantages fiscaux grâce à des dispositifs tels que la loi Pinel, qui offre des réductions d’impôts en échange de la mise en location d’un bien neuf, ou le statut de Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP), qui permet de générer des revenus locatifs peu fiscalisés.
Au-delà des rendements générés, l’immobilier constitue également un rempart contre l’inflation, car la valeur des biens immobiliers et des loyers a tendance à suivre l’évolution des prix à long terme. De plus, il représente un patrimoine transmissible, facilitant ainsi la constitution d’un héritage pour les générations futures tout en optimisant les aspects fiscaux liés à la succession.
Maintenant, il convient toutefois de souligner que l’investissement immobilier locatif, bien que séduisant sur le papier, n’est pas sans contraintes ni risques. Le faire de manière efficace demande une réelle implication (c’est donc chronophage), une bonne connaissance du marché local et une gestion rigoureuse. Parmi les principaux écueils à anticiper, la vacance locative représente une menace directe sur la rentabilité : un bien non loué, même temporairement, continue à générer des charges fixes (taxes, emprunts, copropriétés).
À cela s’ajoutent les charges financières comme les frais de gestion locative, les assurances, les taxes foncières, ou encore les charges de copropriété, qui peuvent évoluer à la hausse réduisant d’autant la rentabilité du bien immobilier. Il ne faut pas non plus négliger les travaux d’entretien ou de mise aux normes, parfois coûteux et souvent imprévisibles.
Enfin, pour les patrimoines importants, l’immobilier peut entraîner une exposition à l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI), réduisant l’intérêt fiscal global de l’opération. Tous ces éléments montrent qu’un investissement locatif performant demande un suivi régulier, des choix judicieux à l’achat, et une stratégie adaptée aux objectifs à long terme, notamment en vue de la retraite.
Le PEA est un outil intéressant pour ceux qui souhaitent investir en Bourse avec une fiscalité allégée après 5 ans de détention. Il permet d’accéder aux marchés financiers et d’obtenir un rendement supérieur aux placements sécurisés sur le long terme.
Les actions et ETF logés dans un PEA permettent de bénéficier d’une croissance du capital en s’exposant aux performances des entreprises françaises et européennes.
Cependant, il faut être conscient des limites qui accompagnent ce dispositif. Le plafond de versement du PEA classique est limité à 150 000 euros, ce qui peut représenter un frein pour les investisseurs souhaitant y loger un capital plus important. Ce plafond inclut uniquement les versements, et non les gains générés, mais il limite tout de même la capacité à capitaliser de façon illimitée.
De plus, le PEA est réservé aux personnes fiscalement domiciliées en France, et il impose d’investir uniquement dans des titres de sociétés ayant leur siège en Union européenne, ce qui restreint la diversification géographique des portefeuilles. Enfin, bien que la fiscalité soit avantageuse après 5 ans (exonération d’impôt sur les gains, hors prélèvements sociaux), toute sortie avant ce délai entraîne une fiscalité classique sur les plus-values et peut entraîner la fermeture du plan, sauf cas exceptionnels. Ces éléments doivent être bien compris avant d’utiliser le PEA comme outil principal d’investissement à long terme.
Certains dispositifs d’épargne proposés par votre entreprise peuvent être des outils précieux pour optimiser votre épargne retraite. Par exemple, le Plan d’Épargne Entreprise (PEE) vous permet d’investir vos primes d’intéressement et de participation, tout en bénéficiant d’avantages fiscaux intéressants. Ces sommes investies sont exonérées d'impôt sur le revenu, bien que les gains générés soient soumis aux prélèvements sociaux. De plus, les fonds sont généralement bloqués pendant cinq ans, ce qui en fait une option idéale pour ceux qui cherchent à faire fructifier leur épargne à moyen terme.
D'autre part, le Plan d’Épargne Retraite Entreprise (PERE) se révèle également avantageux pour préparer sa retraite. Il permet une sortie sous forme de rente, tout en offrant des exonérations fiscales à l'entrée, ce qui permet de réduire l'impôt sur le revenu en fonction des versements effectués. En choisissant d'utiliser ces dispositifs, vous pouvez non seulement profiter de conditions fiscales favorables, mais aussi renforcer vos économies pour la retraite, de manière souple et efficace. Si votre employeur propose de tels dispositifs, il est donc souvent judicieux de les intégrer dans votre stratégie d'épargne.
Lorsque l’on est encore loin de la retraite, votre objectif principal devrait être la croissance de votre capital. Avec un horizon de placement (très) long, il est conseillé d’opter pour des investissements offrant un fort potentiel de rendement, cela implique d’accepter une part de risque plus élevée, mais permet aussi de tirer pleinement parti du temps pour lisser les éventuelles baisses de marché et maximiser les performances.
Dans cette logique, le Plan d’Épargne Retraite (PER) constitue un excellent outil pour commencer à bâtir un complément de retraite solide. Pour un jeune investisseur, il est tout à fait pertinent d’opter pour une gestion à horizon dans un PER, qui va automatiquement allouer une large part de l’épargne à des actifs dynamiques (comme les actions) au début de la vie active, avant de sécuriser progressivement les investissements à mesure que la retraite approche. Cela permet de capter le potentiel de performance des marchés financiers tout en bénéficiant d’un cadre fiscal très avantageux : les versements effectués sur un PER sont déductibles du revenu imposable (dans certaines limites), ce qui peut améliorer sensiblement le rendement net selon sa tranche marginale d’imposition.
En complément, l’assurance vie en unités de compte peut aussi avoir sa place, notamment pour garder de la flexibilité sur les sorties. De même, un PEA peut venir enrichir la stratégie patrimoniale à long terme, en permettant d’investir en actions européennes avec une fiscalité très avantageuse après cinq ans. Mais pour construire une stratégie retraite dès 30 ans, le PER, bien utilisé et bien investi, est souvent le socle le plus pertinent.
À partir de la quarantaine, il devient pertinent de rééquilibrer son portefeuille pour mieux gérer le risque et optimiser la fiscalité. L’objectif est de conserver une part d’investissements dynamiques tout en intégrant des placements plus sécurisés pour protéger son capital.
Le Plan d’Épargne Retraite (PER) devient particulièrement intéressant, car il permet de préparer sa retraite tout en bénéficiant d’un avantage fiscal immédiat. Les sommes versées sont déductibles des revenus imposables, ce qui peut permettre de réduire significativement l’impôt.
C’est également le moment de diversifier son épargne avec des placements relativement sûrs, générant des revenus plutôt stables dans le temps, comme l’immobilier patrimonial (SCPI, nue-propriété) ou une part plus importante en fonds en euros dans son assurance vie et/ou son PER. L’idée est de sécuriser progressivement ses gains tout en maintenant une rentabilité suffisante pour contrer l’inflation.
Dans cette phase de vie, le PER mérite une attention particulière quant à son profil de risque. Il est souvent judicieux de procéder à un ajustement modéré, en réduisant progressivement la part des actifs les plus volatils au profit de supports plus prudents, sans pour autant basculer entièrement vers du sécuritaire trop tôt. Cet équilibre permet de continuer à faire croître l’épargne, tout en la rendant plus résiliente à l’approche de la retraite. La gestion sous mandat à horizon peut faciliter ce repositionnement progressif sans effort de suivi quotidien.
À l’approche de la retraite, la priorité est de réduire l’exposition au risque et de sécuriser son épargne pour éviter les mauvaises surprises en cas de krach boursier ou de crise économique.
L’arbitrage vers des fonds en euros dans le PER devient alors une option à privilégier, car ces supports garantissent le capital tout en offrant un rendement modéré. Cette bascule graduelle vers des supports sûrs (mais qui génèrent en moyenne des rendements plus faibles sur des durées longues) peut parfaitement s’automatiser en faisant appel à la gestion sous mandat à horizon.
La gestion sous mandat à horizon est une solution automatisée qui adapte progressivement la composition de votre épargne en fonction de votre âge et de votre date de départ en retraite. Elle commence par privilégier les actifs dynamiques (comme les actions) quand vous êtes jeune, puis bascule progressivement vers des placements plus sécurisés (comme les fonds en euros) à mesure que la retraite approche. Cette approche permet d’optimiser la performance à long terme tout en réduisant les risques à l’approche de la sortie du capital.
Enfin, il est temps de préparer la sortie en capital ou en rente, selon ses besoins futurs. Une personne souhaitant financer un projet personnel (voyage, achat immobilier) pourrait préférer récupérer son épargne sous forme de capital, tandis qu’une autre, cherchant un complément de revenu régulier, opterait pour une sortie en rente viagère.
Une erreur fréquente en matière d’épargne retraite est de ne pas anticiper suffisamment tôt. Plus on retarde la mise en place d’une stratégie, plus l’effort d’épargne à fournir sera important. Une autre erreur consiste à manquer de diversification en concentrant tous ses investissements sur un seul produit. Répartir son épargne entre immobilier, assurance vie et PER permet de mieux gérer les risques et d’optimiser le rendement global.
Il est également essentiel de ne pas sous-estimer l’impact de l’inflation. Laisser son capital dormir sur un livret A peut entraîner une perte de pouvoir d’achat avec le temps, d’où l’importance de privilégier des placements offrant un rendement supérieur à l’inflation. De plus, la fiscalité joue un rôle clé dans la rentabilité des investissements : certains dispositifs comme le PER notamment offrent des avantages fiscaux qu’il serait dommage de ne pas exploiter.
Enfin, attendre d’être proche de la retraite pour se préoccuper de son épargne peut conduire à des décisions précipitées et moins optimales. Une planification anticipée permet d’étaler l’effort d’épargne et de se constituer un capital de manière progressive et sereine.
Épargner pour sa retraite est une démarche qui nécessite anticipation, discipline et diversification. Il est essentiel de commencer le plus tôt possible et d’adapter sa stratégie en fonction de son âge et de son profil d’investisseur.
Que ce soit via l’assurance vie, le PER, l’immobilier ou le PEA, chaque solution d’investissement a ses avantages et ses inconvénients. L’essentiel est de choisir un plan d’épargne adapté à ses objectifs et de l’optimiser régulièrement. Pour un accompagnement personnalisé, ou une gestion pilotée, consultez un de nos conseillers afin de structurer efficacement votre épargne retraite.
Cashbee+ élu Meilleur Contrat d’Assurance Vie Internet en 2025 par Gestion de Fortune.
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L’investissement sur des supports en unités de compte comporte un risque de perte en capital.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
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