Vous avez peut-être déjà songé à investir dans le vin, l’art moderne, les forêts ou la maroquinerie de luxe ? Vous n’êtes pas seul(e) ! Ces nouveaux supports d’investissement ont le vent en poupe, depuis que les banques peinent à proposer des taux de placement intéressants. Mais ce sont des produits qui, s’il paraissent plus tangibles que les actions par exemple, sont souvent tout aussi risqués que leurs homologues boursiers.
Passé un certain âge, une bouteille de vin a une chance sur trois d’être imbuvable, ce qui représente un taux de risque supérieur à bon nombre de produits financiers. De même, le marché de l’art est sujet à des tendances très aléatoires, souvent régies par quelques rares sommités du milieu qui peuvent faire et défaire le marché. Ainsi, il ne faut pas trop vite céder aux sirènes de ces placements inhabituels. Ce n’est pas parce que « ça fait chic » d’avoir une parcelle de forêt ou un troupeau de vaches, que cela va vous enrichir sur le long terme. Ces investissements présentent par ailleurs des frais d’entretien ou de gestion qui, une fois déduits de la plus-value totale, peuvent faire chuter significativement le taux de rendement. Enfin, il faut se prémunir contre le nombre croissant d’arnaques qui surfent sur la tendance des placements alternatifs. Sous des abords de sites web tout à fait crédibles, des escrocs capturent les fonds de leurs victimes, promettant des taux de rentabilité inédits, et rendent leur retrait quasi-impossible, via un système de comptes rebond qui font sortir les fonds de la zone euro. Si vous songez à diversifier vos actifs, pensez à vous renseigner sur le site de l’ACPR qui tient à jour une liste noire des offres à éviter.
M’Abonner
Une sélection de nos meilleurs articles chaque mois, et un briefing hebdomadaire sur les marchés