- François Bayrou est nommé Premier ministre, par le Président Macron. Il sera le 3ème Premier ministre cette année, après la chute du gouvernement Barnier. À lui d'essayer de constituer un gouvernement d'unité nationale et de faire adopter un budget. Selon l'institut de sondage Elabe, 76% des Français souhaitent que les parties trouvent des compromis afin de retrouver une certaine stabilité politique.
- Moody's abaisse la note de la France. L'agence de notation réduit sa note d'un cran, de Aa2 à Aa3 (et l'aligne ainsi avec le AA- accordé par S&P en mai dernier). Moody's estime que l'instabilité politique va rendre la réduction du déficit plus complexe et s'inquiète du poids de la dette nationale, qui, selon elle, atteindrait 120% du PIB en 2027.
- L'inflation remonte aux US. Elle passe de 2,6% en octobre à 2,7% en novembre. L'inflation sous-jacente (hors alimentation et énergie) monte de 0,3% pour atteindre 3,3%. Malgré cette tendance, les spécialistes anticipent que la Federal Reserve réduise ses taux directeurs de 0,25% la semaine prochaine, pour la 3ème fois consécutive. La direction future est moins claire.
- La BCE coupe ses taux directeurs de 3,25% à 3,00%. La banque centrale en profite pour réduire ses anticipations de croissance pour 2025 (de +1,3% prévu en septembre à +1,1% aujourd'hui). Cette croissance pourrait être encore plus faible si l'administration Trump impose les tarifs douaniers. L'euro tombe à 1,047 contre le dollar.
- Taylor Swift bat tous les records. Son Eras-tour a généré $2,1 Mrds de ventes, ce qui en fait la tournée la plus rentable de l'histoire. C'est plus du double que la tournée Music of the Spheres de Coldplay. L'album photo de la tournée s'est vendu à plus de 814 000 exemplaires en un weekend. Enfin, ses albums représentent 1,8% des ventes totales de musique aux USA.
- La bourse de Londres souffre. Cette année, 88 entreprises cotées à la bourse de Londres (dont 6 faisant partie de l'indice principal du Footsie 100) ont décidé de se dé-lister ou de déplacer leur cotation principale aux États-Unis, afin d'y rechercher de la liquidité et l'accès à un univers d'investisseurs beaucoup plus large. Seuls 18 entreprises se sont introduits à la bourse de Londres en 2024.