L’usufruit en SCPI est un droit issu du démembrement permettant à l’investisseur de percevoir les revenus locatifs d’une SCPI sans en détenir la pleine propriété.
La notion juridique d’usufruit est un des deux droits issus du démembrement d’une propriété ou d’un bien immobilier. Dans le cadre d’un investissement en SCPI, l’usufruitier acquiert uniquement le droit de percevoir les revenus locatifs générés par les actifs immobiliers de la SCPI, sans être propriétaire des parts en pleine propriété.
On applique souvent le démembrement entre les droits aux revenus locatifs et les droits de propriété dans le cadre des investissements en SCPI. Lorsque vous achetez l’usufruit de parts de SCPI, vous percevez les loyers générés par les biens de la SCPI pour une durée prédéterminée, généralement entre 5 et 20 ans. À la fin de cette période, vos droits d’usufruit expirent et les parts reviennent au nu-propriétaire. Le nu-propriétaire est le propriétaire des biens immobiliers gérés par la SCPI. C’est lui qui récupère la pleine propriété des actifs immobiliers à la fin de la période de démembrement.
Le prix de l’usufruit est logiquement décoté par rapport à celui des parts en pleine propriété. Par exemple, si vous achetez un usufruit temporaire pour une durée de 10 ans, le coût peut représenter 20% à 40% de la valeur des parts, en fonction de la durée et des conditions de marché.
L’usufruit SCPI est indissociable de la stratégie de démembrement. Dans cette approche, deux parties se partagent les droits de propriété :
Le démembrement est souvent utilisé dans une optique de transmission de patrimoine ou d’optimisation fiscale.
Imaginons que vous achetiez l’usufruit temporaire de 100 parts de SCPI à 25% de leur valeur en pleine propriété qui est de 1 000 euros. Vous investissez donc 25 000 euros au total (le quart de 100 000 euros).
Si chaque part rapporte un revenu annuel de 50€, vous percevrez 5 000€ de revenus par an pendant 10 ans, soit 10 x 5000 = 50 000 euros.