Briefing du

13 janvier 2025

Ce qui vient de se passer

  • Création d'emplois aux US inquiétante. En décembre, 256 000 emplois ont été créés, bien plus que les 160 000 anticipés. Les investisseurs craignent des pressions inflationnistes, qui pourraient conduire la Fed à ne réduire ses taux directeurs qu'une seule fois cette année. Le S&P 500 chute de 1,4% pour tomber à son plus bas depuis l'élection de Trump.
  • L'inflation monte en Europe en décembre, pour le 3ème mois consécutif, pour atteindre 2,4% (vs. 2,2% en novembre). Cela réduit la probabilité que la BCE procède à une réduction de ses taux directeurs de 0,50% ce mois-ci. Le marché anticipe désormais une réduction de seulement 0,25%. L'inflation sous-jacente, hors alimentation et énergie, est restée stable à 2,7%.
  • Trump veut annexer le Groenland. Il réitère son offre pour racheter la plus grande île non-continentale au monde au Danemark (qui ne souhaite pas la vendre), sans exclure une prise de contrôle par la force, pour des raisons de sécurité nationale. Le Groenland dispose de ressources naturelles et est situé très près de routes maritimes cruciales pour la Russie.
  • Le coût d'emprunt du Royaume-Uni explose. Les investisseurs craignent un accroissement de la dette du pays pour financer le budget. Ils vendent des Gilts (les emprunts étatiques britanniques). En conséquence, leur rendement augmente et a touché 4,98% pour le Gilt à 10 ans, un record depuis 2008. Le pays paie déjà 100 milliards de Livres par an, rien qu'en intérêts.
  • Les emprunteurs empruntent en masse. Sur le marché obligataire en dollar, le volume d'émission dépasse plus de $83 Mrds en quelques jours. Un record stimulé par l'envie des emprunteurs comme la Société Générale, BNP, Toyota ou encore Caterpillar de lever de la dette à des tarifs attractifs (l'écart de taux pour des émetteurs "high grade" est tombé à seulement 0,83% en moyenne).
  • Les institutions financières américaines moins vertes. Les six grandes banques (JP Morgan, Bank of America, Wells Fargo, Citigroup, Goldman Sachs et Morgan Stanley) ont toutes quitté l'alliance Net Zero. Voici que Blackrock, le plus grand gestionnaire d'actifs au monde, se retire également de l'alliance qui vise à réduire à zéro les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050.

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