Ce sont des frais de service facturés (en pourcentage) pour la fourniture de conseils en placement ou des achats et des ventes de titres pour un client.
Si vous avez déjà vendu quelque chose pour quelqu’un d’autre et touché une part du gâteau en échange, alors vous avez déjà expérimenté le principe de la commission. C’est simple : une personne ou une entreprise reçoit un paiement (d’un montant fixe ou exprimé en pourcentage) pour avoir aidé à conclure une transaction, que ce soit une vente, un service, ou une simple mise en relation entre un acheteur potentiel et un vendeur.
Dans certains secteurs, c’est la norme. Dans le secteur de l’immobilier, par exemple, un agent immobilier touche un pourcentage sur chaque bien vendu par ses soins. Dans le commerce, beaucoup de vendeurs sont rémunérés en partie avec des commissions. Sur internet aussi le marketing d’affiliation repose entièrement sur ce modèle : lors qu’un influenceur recommande un produit et que quelqu’un l’achète via son lien, il ou elle encaisse une commission.
Le fonctionnement des commissions est à la fois simple et stratégique. Pour qu’il fonctionne au mieux, il doit reposer sur un accord clair entre les parties. Le payeur des commissions définit :
Dans la pratique, cela signifie qu’un vendeur peut être payé uniquement à la performance. C’est un modèle gagnant-gagnant… sauf si les règles ne sont pas claires.
Les commissions ont un gros avantage : elles motivent l’effort commercial et alignent les intérêts des intermédiaires avec le fournisseur du produit (ou du service). Un commercial qui sait qu’une partie significative de sa rémunération dépend directement de ses résultats mettra tout en œuvre pour conclure un maximum de ventes.
Autres bénéfices clés :
Mais attention, il y a des pièges et des limites au modèle. Une commission trop faible ne motive pas assez. Une commission mal pensée peut créer de la frustration et un turnover important chez les commerciaux. Et si l’entreprise pousse trop la compétition interne, cela peut virer à la guerre entre commerciaux et instaurer une culture d’entreprise négative
Enfin, il s’agit de s’assurer que le système des commissions ne conduit pas à des ventes de produits ou de service inutiles, voire dangereuses pour le client. Cela est notamment à prendre en considération dans le domaine des finances personnelles où, dans le passé, des intermédiaires ont pu conseiller des placements inadaptés à des épargnants peu sachants, afin de maximiser leurs commissions (sans nécessairement chercher le meilleur investissement en termes de risque / rendement pour leurs clients) .
En résumé, le système de commission est un moteur puissant dans le monde du commerce. Bien conçu, il stimule la performance et optimise les coûts. Mal géré, il peut vite devenir source de conflits. Tout est une question d’équilibre et de transparence.