- La BCE relève ses taux : comme anticipée, la BCE a relevé ses taux, pour la première fois depuis 11 ans. De 0,50% d'un coup, et non de 0,25% comme la banque centrale l'avait pendant longtemps fait miroiter. Cette hausse conclue une période de 8 ans durant laquelle les taux directeurs étaient négatifs et souligne la détermination de l'ECB de lutter contre l'inflation qui a atteint 8,6% pour la zone euro en juin, soit plus de 4 fois plus que l'objectif de 2%, officiellement visé.
- Draghi démissionne, et déstabilise (un peu plus) le marché des taux : ayant perdu la confiance du parlement italien, l'ancien directeur de la BCE quitte son poste de premier ministre à un moment particulièrement crucial pour l'Italie, qui doit se conformer à certaines conditions pour pouvoir recevoir les prochaines tranches des 200 milliards d'euros de financement de l'Union Européenne. L'inquiétude des investisseurs monte d'un cran. Elle se traduit notamment par la vente d'obligations de l'état italien, dont le rendement à 10 ans a atteint 3,7%, soit plus de 2,30% de plus que les taux à 10 ans de l'Allemagne.
- Biden atteint par le Covid : le président américain, âgé de 79 ans, a contracté le virus jeudi dernier, mais ne souffre que de symptômes mineurs.
- Royaume-Uni . Et à la fin, il n'en restera qu'un(e) : après plusieurs débats télévisés, le parti conservateur anglais a réduit le nombre de candidats pour succéder à Boris Johnson à deux finalistes : Rishi Sunak, l'ancien Chancelier de l'Échiquier fera face à Liz Truss, l'ancienne ministre des affaires étrangères. Le résultat final sera connu le 5 septembre.
- L'indice des directeurs d'achat sous la barre des 50 : l'indice américain est tombé de 52,3 en juin à 47,5 en juillet. En-dessous de 50, cet indice indique l'anticipation d'une contraction économique.